Ni dieu ni patron ni mari

La Voz de la Mujer

« Lasses d’être le jouet de nos infâmes exploiteurs et de nos vils époux, nous avons décidé de faire entendre notre voix et d’exiger notre part de plaisirs au banquet de la vie. Et comme nous ne voulons dépendre de personne, nous avons nous-mêmes brandi l’étendard rouge et sommes parties au combat… sans dieu ni maître. »

Publié à Buenos Aires en 1896, La Voz de la Mujer est le premier journal anarchiste féministe. Dans ses pages, ses rédactrices proposent de fournir aux femmes prolétaires les outils, théoriques et pratiques, nécessaires à leur émancipation. Partisanes de l’amour libre et de la propagande par le fait, elles y expriment leur volonté d’en finir, par tous les moyens, avec l’oppression, qu’elle soit religieuse, capitaliste ou patriarcale.

Préface d’Hélène Finet.

8,00

Dimensions 11 × 17 cm
ISBN :

9791092457476

Nombre de pages :

96 p.

Traduit par :

Hélène Finet & Rachel Viné-Krupa

« Toujours d’actualité près de 125 ans après leur parution, la série d’éditoriaux témoigne des réactions virulentes du milieu anarchiste à la parution de La Voz de la Mujer. Ces écrits se doublent d’une riche iconographie composée de photographies d’époque et d’illustrations (…). Cette approche éditoriale contribue à donner à l’histoire et au sujet choisi un caractère sensible. »
Alexis Raynault – Le Devoir

« Qu’on aille illico lire ce joli petit livre au titre qui claque comme une mise en demeure. Entre 1896 et 1897, des femmes anarchistes font vivre un journal, La Voz de la Mujer. Elles y écrivent des textes qui sentent bon la rébellion contre le capitalisme, certes, mais aussi contre l’oppression patriarcale, fût-elle de leurs compagnons, pères, frères, maris… »
Martine Laval – Siné Mensuel

 

 

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