Revenir à Naples

Paco Ignacio TAIBO II

Veracruz, vers 1900. Un groupe d’anarchistes italiens, fuyant la misère et la répression, débarque au Mexique pour y fonder une commune agricole. Parmi eux, un prestidigitateur, une poétesse, un boxeur, une prostituée et même un curé.
Mais, face à un gouvernement corrompu et des propriétaires terriens voraces, les apprentis paysans voient leur rêve d’une vie nouvelle vaciller. Pris dans la tourmente d’une révolution qui s’annonce, ils devront choisir leur camp.
Quatre-vingts ans plus tard, hanté par de vieux démons, Lucio Doria, le cadet de la bande, entreprend un retour rédempteur à Naples.

Humour et tragédie se conjuguent dans ce roman de Paco Ignacio Taibo II qui nous plonge au cœur des espoirs brisés des luttes révolutionnaires du XXe siècle.

Traduction et postface de Sébastien Rutés.

“Ceux-là sont mes fantômes. Je n’aimerai jamais personne autant que je les ai aimés. Et je ne trouverai le repos que le jour où je les rejoindrai dans ce paradis de justice où reposent désormais leurs rêves.”

 

 

 

 

16,00

Dimensions 13 × 19,5 cm
ISBN :

9791092457322

Nombre de pages :

176 p.

Traduction et postface :

Sébastien Rutés

« 1906, une douzaine d’anarchistes italiens sont contraints de fuir l’Italie ; ils trouvent refuge au Mexique. La petite bande se lie rapidement avec les « Indiens sensas » du coin, cependant que le gouverneur et ses sbires cherchent à les manipuler pour accaparer les terres indigènes. Ça tourne mal. Pire, le ver de la trahison est dans le mezcal. Tout n’est que « mal d’amour et lutte des classes », tranche une mamma. Ajoutez l’humour et vous avez le (beau) tableau. Sans oublier la traduction brillante comme un temple aztèque de Sébastien Rutés, qui signe aussi la postface éclairante de ce roman criblé de balles et de références souterraines. « Au cœur du penchant de Taibo II pour l’anarchisme se trouve le goût du mystère et de l’aventure ». Bref, du roman. »
Antonin Iommi-Amunategui – Libération

« Dans Revenir à Naples, Paco Ignacio Taibo II raconte comment faire pousser des graines d’anars. (…) Auteur reconnu des romans noirs, historien des mouvements révolutionnaires, Paco Ignacio Taibo II réussit à raconter cette noire défaire de façon colorée, truculente et ironique. Ils sont venus, ils n’ont pas vaincu, mais ils ont bien vécu. Le sourire en coin, même devant le peloton d’exécution… »
Frédéric Pagès – Le Canard enchaîné

« Sur le modèle d’une tragédie antique, et en alternant événements passés et présents, il narre les aventures d’un petit groupe d’anarchistes italiens qui, au début du XXe siècle, quitte Naples pour le Mexique. (…) Souvent drôle, parfois émouvante, cette fiction s’inspire librement de l’histoire réelle — les débuts de la révolution mexicaine — et se veut un hommage aux perdants de tous les mouvements sociaux vaincus du siècle passé. »
Charles Jacquier – Le Monde diplomatique

« Une construction flamboyante et bouleversante, entre fiction et réalité […] Une rhétorique que l’écrivain mexicain a depuis toujours le bon goût d’emballer dans des romans qui réinventent en permanence les romans populaires et qui provoquent à chaque fois de formidables expériences de lecture. »
Olivier Van Vaerenbergh – Focus Vif

« Voilà une tragi-comédie qui ne vous laissera pas indemne. Paco Ignacio Taibo II revient enfin avec un roman dont il a le secret, où un vieil anarchiste italien revient du Mexique vers sa Naples natale pour ses derniers jours, après avoir connu et traversé toutes les luttes sociales du XXe siècle. Un livre unique pour un auteur unique ! »
Frédéric Siméon – Librairie La Flibuste

« Comme le narrateur à la fin du roman, on a « le cœur qui éclate » à la lecture de cette merveille. Mais pas seulement le cœur… car on rit aussi, grâce aux dialogues savoureux qui tissent pourtant une histoire tragique. C’est là toute la force du grand Taibo II : écrire une épopée flamboyante et parler avec autant d’ardeur que d’humour des espoirs déçus et des rêves piétinés. »
Mathilde Guiraud – Librairie Delamain

Vous aimerez peut-être aussi…